Dorothy Sayers

Dorothy Leigh Sayers, née à Oxford le 13 juin 1893 et morte à Witham (Essex) le 17 décembre 1957, est une femme de lettres et romancière britannique, connue surtout pour ses romans policiers.

Après de brillantes études à Oxford, elle travaille dans une agence de publicité londonienne. Cette expérience lui servira plus tard dans Murder must advertise. Elle publie en 1923 son premier roman, Lord Peter et l’inconnu, qui met en scène un héros (récurrent dans les œuvres qui suivront), l’aristocratique détective Lord Peter Wimsey. Si ses romans s’intègrent dans le cadre du traditionnel roman à énigme, elle apporte au genre un ton humoristique et donne à son héros une vie sentimentale qui font totalement défaut aux Sherlock Holmes, Hercule Poirot et autres. Lord Peter est follement épris de la belle Harriett D. Vane, sauvée par ses soins de la pendaison dans Poison violent et qu’il épousera à la fin de la saga Noces de crime.

Elle a aussi défendu le droit à l’éducation pour les femmes et écrit un livre intitulé « les femmes sont-elles des êtres humains ». On notera par ailleurs que malgré le fait qu’elle était très proche de C. S. Lewis et de Charles Williams, elle n’a jamais pu faire partie des Inklings.

Elle prit la défense la romancière Agatha Christie, dont le roman, Le Meurtre de Roger Ackroyd, avait offusqué par sa « malhonnêteté » narrative les dignes membres de l’association. Agatha Christie succèdera à Dorothy L. Sayers à la présidence du Detection Club après sa disparition.

Catholique fervente, elle a également écrit plusieurs ouvrages abordant des sujets théologiques ou de société.

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J.R.R. Tolkien

http://livrement.files.wordpress.com/2010/12/tolkien.jpgJohn Ronald Reuel Tolkien est un écrivain, poète, philologue et professeur d’université anglais, né le 3 janvier 1892 à Bloemfontein et mort le 2 septembre 1973 à Bornemouth. Il est principalement connu pour ses romans Bilbo le Hobbit et Le Seigneur des anneaux.

Après des études à Birmingham et à Oxford et l’expérience traumatisante de la Première Guerre mondiale, Tolkien devient professeur assistant (reader) de langue anglaise à l’université de Leeds en 1920, puis professeur de vieil anglais à l’université d’Oxford en 1925 et professeur de langue et de littérature anglaises en 1945, toujours à Oxford.

Tolkien commence à écrire pour son plaisir dans les années 1910, élaborant toute une mythologie autour de langues qu’il invente. L’univers ainsi créé, la Terre du Milieu, prend forme au fil des réécritures et compositions. Son ami C. S. Lewis l’encourage dans cette voie, de même que les autres membres de leur cercle littéraire informel, les Inklings. En 1937, la publication de Bilbo le Hobbit fait de Tolkien un auteur pour enfants estimé. Sa suite longtemps attendue, Le Seigneur des anneaux, est d’une tonalité plus sombre. Elle paraît en 1954-1955 et devient un véritable phénomène de société dans les années 1960, notamment sur les campus américains. Tolkien travaille sur sa mythologie jusqu’à sa mort, mais ne parvient pas à donner une forme achevée au Silmarillion. Ce recueil de légendes des premiers âges de la Terre du Milieu est finalement mis en forme et publié à titre posthume en 1977 par son fils et exécuteur littéraire Christopher, en collaboration avec Guy Gavriel Kay. Depuis, Christopher Tolkien publie régulièrement des textes inédits de son père.

De nombreux auteurs ont publié des romans de fantasy avant Tolkien, mais le succès majeur remporté par Le Seigneur des anneaux au moment de sa publication en poche aux États-Unis est à l’origine d’une renaissance populaire du genre. Tolkien est ainsi souvent considéré comme le « père » de la fantasy moderne, et son œuvre a eu une influence majeure sur les auteurs ultérieurs de ce genre, en particulier par la rigueur avec laquelle il a construit son monde secondaire.

Un article sur le fond chrétien de l’oeuvre cite Tolkien affirmant :  » le Seigneur des Anneaux est « une œuvre fondamentalement religieuse et catholique ; elle l’était inconsciemment au début, mais consciemment dans sa révision ». Il ne s’agit pas d’une transposition originale de l’Evangile ou d’une simple allégorie, mais d’une histoire propre qui reprend de nombreux éléments mythologiques en lui ajoutant une dimension transcendantale et humaine plus importante. Car le Seigneur des Anneaux traite des questions religieuses fondamentales de toute l’humanité : la Création, la Chute, la mort, l’éternité et le destin de l’homme.  »

Cliquez ici pour découvrir l’opinion de Tolkien sur le conte de fées.

Livres présentés sur ce site :

Le Silmarillion ;

Faërie ;

Les Aventures de Tom Bombadil ;

Roverandom;

Les Lettres du Père Noël ;

Monsieur Merveille.

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C.S. Lewis

https://i0.wp.com/www.jayandlaurielorenzen.com/wp-content/uploads/2012/01/cslewis.jpgClive Staples Lewis, plus connu sous le nom de C. S. Lewis, né à Belfast le 29 novembre 1898 et mort à Oxford le 22 novembre 1963, est un écrivain et universitaire irlandais. Il est connu pour ses travaux sur la littérature médiévale, ses ouvrages de critique littéraire et d’apologétique du christianisme, ainsi que pour la série des Chroniques de Narnia parues entre 1950 et 1957.

Il était un ami très proche de J. R. R. Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux, aux côtés duquel il a enseigné à la faculté de littérature anglaise de l’université d’Oxford ; ils faisaient tous deux partie du cercle littéraire des Inklings. Partiellement en raison de l’influence de Tolkien et de la lecture de G. K. Chesterton, Lewis s’est reconverti au christianisme, devenant, selon ses propres termes, « un très ordinaire laïc de l’Église d’Angleterre1 » ; cette reconversion a eu de profondes conséquences sur son œuvre. Il a acquis une grande popularité par les chroniques radiophoniques sur le christianisme qu’il a données au cours de la Seconde Guerre mondiale et obtenu un énorme succès avec ses livres de fantasy pour enfants.

Elevé dans une ambiance anglo-catholique, il s’est émancipé en se cultivant. A Oxford, il est teinté de romantisme et tenté par l’occultisme. Mais il réagit et se veut réaliste. En France, pendant la guerre de 1914, il se croit encore athée. Mais il ne perd jamais le sens des valeurs les plus pures et il sait rester critique à l’égard de lui-même. Peu à peu, par des chemins imprévus, il redécouvre la foi en Dieu et finalement la foi au Christ.

Les œuvres de C. S. Lewis ont été traduites en plus de 40 langues et le recueil des Chroniques de Narnia s’est vendu à plus de 120 millions d’exemplaires dans le monde et continue à se vendre au rythme de plus d’un million d’exemplaires par an. Le Monde de Narnia a également été adapté à plusieurs reprises au théâtre et au cinéma.

Conversion

À la suite d’un long cheminement, qui avait commencé à la fin de ses études universitaires, Lewis se reconvertit au christianisme en 1931, sous l’influence, entre autres, de la lecture de George MacDonald et G. K. Chesterton, et de conversations avec J. R. R. Tolkien et Hugo Dyson. Il devient par la suite membre de l’Église anglicane, même s’il garde toute sa vie des idées assez éclectiques sur le plan théologique, et reste toute sa vie déçu par la piètre qualité des chants religieux et des sermons entendus à l’église. Sa conversion est décrite dans son autobiographie, Surpris par la joie – qui permet par ailleurs de connaître assez bien les premières années de sa vie. Son itinéraire spirituel est également relaté dans Le Retour du pèlerin (The Pilgrim’s Regress), une parodie du Voyage du pèlerin de John Bunyan.

Ami intime de J. R. R. Tolkien (auteur de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux), ils fréquentent ensemble une société littéraire qui s’appelait les « Inklings », où l’on retrouve également Owen Barfield. On y lit pour la première fois les romans de Lewis, Tolkien et de Charles Williams. Généralement, ils se rencontraient au pub Eagle and Child à Oxford et les discussions avaient lieu autour d’une bière.

Dès 1925, il enseigne à l’université d’Oxford, et préside l’Oxford Socratic Club où croyants et incroyants débattent de la validité du christianisme. Lewis intervient souvent dans ces débats.

Principales œuvres de fiction :

– La trilogie cosmique :

La trilogie cosmique, est une des œuvres fondatrices de la science-fiction, au même titre que les romans d’H. G. Wells ou d’Olaf Stapledon auxquels on l’a souvent comparée.

Un Visage pour l’éternité, un mythe réinventé, 1956

– Les chroniques de Narnia (pour l’instant non présentées ici pour l’instant, suffisamment documentées par ailleurs) :

  • Tome 1 : Le Neveu du magicien, 1955
  • Tome 2 : Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique, 1950
  • Tome 3 : Le Cheval et son écuyer, 1954
  • Tome 4 : Le Prince Caspian, 1951
  • Tome 5 : L’Odyssée du passeur d’aurore, 1952
  • Tome 6 : Le Fauteuil d’argent, 1953
  • Tome 7 : La Dernière Bataille, 1956

On notera simplement que les tomes 3, 1 et 7 ont été écris chronologiquement en dernier. Les livres 1 et 7, racontant l’origine et la destinée de Narnia et donnant un vaste et beau cadre aux histoires qui se déroulent à Narnia.

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G.K. Chesterton

G. K. Chesterton, de son nom complet Gilbert Keith Chesterton (29 mai 1874 – 14 juin 1936) est l’un des plus importants écrivains anglais du début du XXe siècle. Son œuvre est extrêmement variée : il a été journaliste, poète, biographe, apologiste du christianisme.

En tant qu’auteur de romans policiers, il est surtout connu pour la série de nouvelles dont le personnage principal est le Père Brown (The Wisdom Of Father Brown, The Incredulity Of Father Brown…).

Chesterton est surnommé « le prince du paradoxe ». Il utilise abondamment les proverbes et dictons populaires, et notamment les lieux communs en les détournant de leur sens. On trouve par exemple dans Le Nommé Jeudi cette phrase : « Les cambrioleurs respectent la propriété. Ils veulent juste que la propriété, en devenant la leur, soit plus parfaitement respectée ».

Il est particulièrement renommé pour ses œuvres apologétiques et même ses adversaires ont reconnu l’importance de textes comme Orthodoxie ou L’Homme éternelL’Homme éternel de Chesterton contribua à la conversion de C. S. Lewis au christianisme.

Chesterton parlait souvent de lui-même comme d’un chrétien « orthodoxe », et d’ailleurs il se convertit au catholicisme romain. George Bernard Shaw, son adversaire et ami, dit de lui dans Time : « C’était un homme d’un génie colossal ».

D’après son propre témoignage, dans sa jeunesse, il aurait été fasciné par l’occultisme, et aurait notamment utilisé avec son frère un Ouija. Avec l’âge, il s’intéresse de plus en plus au christianisme, pour finalement se convertir au catholicisme en 1922.

Chesterton a écrit environ 80 livres, plusieurs centaines de poèmes, quelque 200 nouvelles, 4 000 articles et plusieurs pièces de théâtre. Il fut chroniqueur pour le Daily News, l’ Illustrated London News et pour son propre journal, le G. K.’s Weekly.  Son personnage le plus connu est le Père Brown, prêtre détective, qui n’apparaît que dans des nouvelles.

Il fut un chrétien convaincu bien avant sa conversion au catholicisme, et la thématique chrétienne apparaît tout au long de son œuvre. Ses écrits sont pleins d’humour, il utilise la plaisanterie et le paradoxe pour faire des observations profondes sur le monde, la politique, le gouvernement, la philosophie, et de nombreux autres sujets.

L’œuvre de Chesterton a reçu des éloges de la part d’auteurs tels que Ernest Hemingway, Graham Greene, Evelyn Waugh, Franz Kafka, Jorge Luis Borges, Gabriel García Márquez, Karel Čapek, Paul Claudel, George Orwell , Jean Paulhan, Agatha Christie, Sigrid Undset, Anthony Burgess, Orson Welles, Dorothy Day, Gene Wolfe, Tim Powers, Neil Gaiman, Marc-Edouard Nabe…

Cliquez ici pour découvrir l’opinion de Chesterton sur le conte de fées.

Ses romans et nouvelles disponibles en français sont nombreux, seuls quelques-uns seront présentés sur ce site pour l’instant.

Les Enquêtes du Père Brown ;

Le nommé Jeudi.

David Lindsay

David Lindsay (3 Mars 1876 à 1816 Juillet 1945) est un écrivain écossais essentiellement connu pour le roman de science-fiction philosophique, Voyage en Arcturus (1920).

Lindsay est né dans une famille de classe moyenne calviniste écossaisse.

Après la guerre, il s’installe à Cornwall avec sa jeune femme pour devenir un écrivain à plein temps. Voyage en Arcturus, publié en 1920, n’a pas été un succès avec moins de six cents exemplaires vendus.

Ce travail n’a manifestement pas été influencé par qui que ce soit, mais une lecture plus approfondie montre des liens avec d’autres auteurs de fantasy écossais (par exemple, George MacDonald), et il a à son tour été une influence centrale pour l’ouvrage de C.S. Lewis La planète silencieuse. En outre, JRR Tolkien a dit avoir lu le livre « avec avidité », et il l’a salué comme un ouvrage de philosophie, de religion et de morale.

Lindsay n’a pas connu beaucoup plus de succès avec ses ouvrages suivants.

Lui et sa femme ont ouvert un pensionnat à Brighton, mais ils n’ont pas prospéré et de leur mariage a subi une pression considérable. La maison a été endommagée par la première bombe tombe sur Brighton pendant la Seconde Guerre mondiale et Lindsay, qui était dans son bain à l’époque, ne s’est jamais remis du choc. Il est mort quelques années plus tard d’une infection résultant d’un abcès dentaire .

Seul ouvrage traduit en français et principal ouvrage de l’auteur :

Voyage en Arcturus.

Charles Williams

Charles Walter Stansby Williams (20 septembre 1886, Londres – 15 mai 1945, Oxford) est un écrivain britannique, auteur de romans, de poèmes, de critiques littéraires et d’ouvrages théologiques.

A ne pas confondre avec son homonyme américain, auteur entre autres de Fantasia chez les ploucs.

Il est né à Londres en 1886 dans une famille originaire du Pays de Galles. T.S. Eliot qui fut son ami écrivit qu’il était « un homme capable à tout instant de vivre à la fois dans le monde matériel et dans un univers spirituel, un homme pour lequel ces deux mondes étaient également réels dans la mesure où ils n’en faisaient qu’un seul ».

Il fut membre des Inklings de 1939 à sa mort, et fut particulièrement proche de C. S. Lewis, qu’il influença profondément pour le troisième tome de sa « trilogie cosmique », Cette hideuse puissance (1945).

Un seul de ses ouvrage a été traduit en français :

La guerre du Graal.

Descent into Hell est généralement considéré comme son meilleur roman, mais n’existe pas en français.

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