Le nommé Jeudi

Auteur : G.K. Chesterton

Editeur français de l’intégrale : Omnibus, 2008, 1203 pages

Résumé : Ce roman étonnant, quasi métaphysique, fut initialement publié en 1908 sous le titre Un cauchemar.

À la suite d’une discussion sur la nature de la poésie qui vire à la dispute entre Lucien Gregory, poète de l’anarchie, et Gabriel Syme, catholique militant, poète de la loi et l’ordre, Gregory entraîne Syme dans une bien étrange soirée. Ils se retrouvent dans un cercle secret d’anarchistes dont le conseil est formé de sept hommes, dont chacun se cache sous un nom d’un jour de la semaine.

À la suite de multiples péripéties, Syme prendra le poste vacant du nommé Jeudi. Mais qui se cache derrières les autres jours de la semaine ? Il se pourrait bien que l’anarchie et l’ordre marchent en fait main dans la main… Et qui est le mystérieux Dimanche, qui préside le conseil ? S’agirait-il du seul anarchiste authentique, ou d’un envoyé de Dieu chargé d’enseigner aux hommes les chemins de la paix et de l’amour ?

Un ouvrage inclassable où, derrière le suspense d’une bien étrange enquête, Chesterton,  » païen à douze ans, agnostique à seize « , met en scène le cheminement intérieur  » vers les réalités solides de la foi  » qui le conduira à se convertir ouvertement au catholicisme en 1922.

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Les enquêtes du Père Brown

Auteur : G.K. Chesterton

Editeur français de l’intégrale : Omnibus, 2008, 1203 pages

Résumé : Le père Brown est un des personnages les plus célèbres, et le plus déroutant, de la fiction policière. Ce prêtre catholique d’une petite paroisse du Sussex, petit et rondouillard, avenant, n’a rien d’extraordinaire ; il semble même tout à fait insignifiant, voire ahuri, avec son regard de myope et son grand parapluie qui l’embarrasse.

Le fait est que cette apparence médiocre dissimule un cerveau exceptionnel aux méthodes géniales. Les faits et les indices l’intéressent peu : il se laisse guider par l’atmosphère et ses intuitions. Il se glisse dans l’esprit du malfaiteur et résoud de l’intérieur des énigmes a priori insolubles. En prenant le contre-pied des méthodes d’investigation classiques, il agit à rebours du sens commun.

Les observateurs (dont le lecteur) ne comprennent rien à son comportement, ni à son discours, à mille lieues semble-t-il de l’enquête en cours : ses agissements sont à première vue incohérents, ses propos décousus, ses digressions insensées.

Et pourtant… La logique déconcertante de ce détective particulier éclate une fois l’intrigue dénouée. Il considère le crime comme une œuvre d’art et le criminel comme une âme égarée qu’il faut comprendre et sauver. C’est donc un philosophe que dépeint Chesterton, mais un philosophe décalé, maniant l’humour et le paradoxe. En un mot : un poète.

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G.K. Chesterton

G. K. Chesterton, de son nom complet Gilbert Keith Chesterton (29 mai 1874 – 14 juin 1936) est l’un des plus importants écrivains anglais du début du XXe siècle. Son œuvre est extrêmement variée : il a été journaliste, poète, biographe, apologiste du christianisme.

En tant qu’auteur de romans policiers, il est surtout connu pour la série de nouvelles dont le personnage principal est le Père Brown (The Wisdom Of Father Brown, The Incredulity Of Father Brown…).

Chesterton est surnommé « le prince du paradoxe ». Il utilise abondamment les proverbes et dictons populaires, et notamment les lieux communs en les détournant de leur sens. On trouve par exemple dans Le Nommé Jeudi cette phrase : « Les cambrioleurs respectent la propriété. Ils veulent juste que la propriété, en devenant la leur, soit plus parfaitement respectée ».

Il est particulièrement renommé pour ses œuvres apologétiques et même ses adversaires ont reconnu l’importance de textes comme Orthodoxie ou L’Homme éternelL’Homme éternel de Chesterton contribua à la conversion de C. S. Lewis au christianisme.

Chesterton parlait souvent de lui-même comme d’un chrétien « orthodoxe », et d’ailleurs il se convertit au catholicisme romain. George Bernard Shaw, son adversaire et ami, dit de lui dans Time : « C’était un homme d’un génie colossal ».

D’après son propre témoignage, dans sa jeunesse, il aurait été fasciné par l’occultisme, et aurait notamment utilisé avec son frère un Ouija. Avec l’âge, il s’intéresse de plus en plus au christianisme, pour finalement se convertir au catholicisme en 1922.

Chesterton a écrit environ 80 livres, plusieurs centaines de poèmes, quelque 200 nouvelles, 4 000 articles et plusieurs pièces de théâtre. Il fut chroniqueur pour le Daily News, l’ Illustrated London News et pour son propre journal, le G. K.’s Weekly.  Son personnage le plus connu est le Père Brown, prêtre détective, qui n’apparaît que dans des nouvelles.

Il fut un chrétien convaincu bien avant sa conversion au catholicisme, et la thématique chrétienne apparaît tout au long de son œuvre. Ses écrits sont pleins d’humour, il utilise la plaisanterie et le paradoxe pour faire des observations profondes sur le monde, la politique, le gouvernement, la philosophie, et de nombreux autres sujets.

L’œuvre de Chesterton a reçu des éloges de la part d’auteurs tels que Ernest Hemingway, Graham Greene, Evelyn Waugh, Franz Kafka, Jorge Luis Borges, Gabriel García Márquez, Karel Čapek, Paul Claudel, George Orwell , Jean Paulhan, Agatha Christie, Sigrid Undset, Anthony Burgess, Orson Welles, Dorothy Day, Gene Wolfe, Tim Powers, Neil Gaiman, Marc-Edouard Nabe…

Cliquez ici pour découvrir l’opinion de Chesterton sur le conte de fées.

Ses romans et nouvelles disponibles en français sont nombreux, seuls quelques-uns seront présentés sur ce site pour l’instant.

Les Enquêtes du Père Brown ;

Le nommé Jeudi.