Surpris par la joie

Auteur : C.S. Lewis

Publié en français par : Editions Raphael, 2006, 305 pages.

Résumé : La joie, fil conducteur et thème central de ce texte, est à la fois désir intense de l’âme, langueur, nostalgie du cœur, émerveillement devant l’éternel. Animé très tôt par le désir de retrouver la joie, goûtée furtivement dans des expériences de son enfance irlandaise, le jeune Lewis laisse son imagination l’entraîner vers l’étrange et le surnaturel ténébreux, vers les sombres mythes nordiques. Puis vient le temps de l’Angleterre. Lors de ses séjours dans les austères collèges anglais, la raison reprend le dessus. Il connaît alors quelques années d’errance dans les caprices de la philosophie et les réconforts trompeurs de l’athéisme. Mais les aléas de la vie et quelques rencontres surprenantes, notamment avec J.R.R. Tolkien, effritent progressivement ses réticences face à la foi chrétienne. La nostalgie vibrante du jeune Lewis le conduit ainsi inéluctablement à la source même de sa quête, au Pays d’où les flèches de joie lui ont été décochées, au Créateur qui inventa le monde et la parole, le désir et la beauté.  » Ce que j’avais tellement redouté m’arrivait enfin. Pendant le trimestre de la Trinité, en cette année 1929, je cédai, j’admis que Dieu était Dieu, je me mis à genoux et je priai…  » Une autobiographie sincère et pudique, généreuse et retenue, où la raison se marie avec bonheur à l’imagination.

Evaluation : Un livre intéressant, bien sûr en premier lieu pour connaître C.S. Lewis, et découvrir son cheminement avec Dieu, mais aussi pour y découvrir le rôle de Tolkien, la place de la mythologie et surtout, à travers la présentation de ses convictions de découvrir combien elles sont présentes dans les Chroniques de Narnia.

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Cette Hideuse Puissance

Auteur : C.S. Lewis

Editeur français : Folio SF, 265 pages

Résumé : La lutte entre le bien et le mal, entamée sur la planète Malacandra, atteint son point culminant. Au Collège de Bracton, Mark Studdock, sociologue sans envergure, est appelé à un brillant avenir. Pourtant, il se voit proposer un poste au sein du mystérieux I.N.C.E., l’Institut National de Coordination Expérimentale. Pendant ce temps, Jane, sa femme, fait d’étranges rêves au sujet d’un homme à la tête coupée. Délaissée par Mark, elle va faire la connaissance d’une communauté un peu particulière, à Sainte-Anne. Le Directeur en est un certain Ransom et il lutte sans relâche contre l’I.N.C.E., derrière lequel semble se cacher une hideuse puissance.

Evaluation : Le plus sombre des trois tome, et sans doute le plus haletant. Je regrette un peu le côté excentrique du dénouement au vue de la construction dramatique du reste de l’histoire. Un reproche similaire que je ferais à la Guerre du Graal de Charles Williams.

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Perelandra

Auteur : C.S. Lewis

Titre alternatif : Voyage à Vénus

Editeur français : Folio SF, 353 pages

Résumé : Sur Terre, l’humanité semble devenu folle : guerre, extermination de masse… Et si ces soubresauts étaient le reflet d’une lutte à l’échelle de l’univers ? C’est ce que va tenter de découvrir Ransom lors de son voyage sur la planète Perelandra, notre Vénus. Une fois de plus, un grand nombre de ses préjugés vont être mis en question, et il en reviendra changé à jamais. Quant à sa rencontre en ce lieu paradisiaque avec Weston, le savant qui l’avait emmené contre son gré sur Malacandra, elle pourrait bien décider du sort de l’espèce humaine et du reste du système solaire.

Evaluation : le tome plus « théologique » de la triologie, notamment lors des échanges avec les « Adam et Eve » de Vénus.

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Au-delà de la Planète Silencieuse

Auteur : C.S. Lewis

Titre alternatif : Le Silence de la Terre

Editeur français : Folio SF, 265 pages

Résumé : Ransom est un éminent professeur de philologie à Cambridge. Alors qu’il passe des vacances tranquilles dans la campagne anglaise, il est kidnappé par deux scientifiques et se retrouve embarqué dans une aventure hors du commun : un voyage vers la mystérieuse planète Malacandra. Sur place, Ransom parvient à échapper à ses ravisseurs, principalement attirés par la soif de l’or, présent en abondance sur cet astre lointain. Livré à lui-même, le philologue explore ce nouveau monde qu’il croit hostile. Ce sera l’occasion, pour lui, de découvrir les différents peuples qui y habitent et de remettre en cause un grand nombre de ses préjugés.

Evaluation : Pour moi, un des meilleurs C.S. Lewis, et un des meilleurs ouvrages de Fantasy tout court. Si l’on ne tient pas compte du voyage de Ransom vers Malacandra dans une grande boite de conserve, qui nous rappelle que l’oeuvre date d’avant la conquête de l’espace, sans aucun doute le plus poétique des trois volumes de trilogie.

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Un visage pour l’éternité

Auteur : C.S. Lewis

Editeur français : Divers éditeurs et traductions, 318 pages en livre de poche

Résumé : Le roi de Glome a trois filles. L’aînée, Orual, est fort laide, et porte une affection démesurée à Istra, la benjamine, la plus belle et la plus douce créature de ce royaume barbare. Mais, victime de l’obscurantisme religieux, cette dernière est sacrifiée au dieu de la Montagne grise. Des années plus tard, Orual est devenue reine, une souveraine crainte et respectée. Meurtrie par les regrets et la solitude, elle se souvient de l’enseignement d’un vieil esclave grec ramené par son père lors d’une campagne, et entreprend le récit de son combat contre les dieux. Une fantasy âpre, qui rend hommage à la mythologie grecque. Par l’auteur des célèbres Chroniques de Narnia.

Evaluation : Bien que moins connu, Lewis a considéré ce livre comme sa meilleure œuvre de fiction. Ce qui est certain, c’est que l’histoire est très originale, prenante et a plusieurs niveaux de lecture.

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C.S. Lewis

https://i0.wp.com/www.jayandlaurielorenzen.com/wp-content/uploads/2012/01/cslewis.jpgClive Staples Lewis, plus connu sous le nom de C. S. Lewis, né à Belfast le 29 novembre 1898 et mort à Oxford le 22 novembre 1963, est un écrivain et universitaire irlandais. Il est connu pour ses travaux sur la littérature médiévale, ses ouvrages de critique littéraire et d’apologétique du christianisme, ainsi que pour la série des Chroniques de Narnia parues entre 1950 et 1957.

Il était un ami très proche de J. R. R. Tolkien, l’auteur du Seigneur des anneaux, aux côtés duquel il a enseigné à la faculté de littérature anglaise de l’université d’Oxford ; ils faisaient tous deux partie du cercle littéraire des Inklings. Partiellement en raison de l’influence de Tolkien et de la lecture de G. K. Chesterton, Lewis s’est reconverti au christianisme, devenant, selon ses propres termes, « un très ordinaire laïc de l’Église d’Angleterre1 » ; cette reconversion a eu de profondes conséquences sur son œuvre. Il a acquis une grande popularité par les chroniques radiophoniques sur le christianisme qu’il a données au cours de la Seconde Guerre mondiale et obtenu un énorme succès avec ses livres de fantasy pour enfants.

Elevé dans une ambiance anglo-catholique, il s’est émancipé en se cultivant. A Oxford, il est teinté de romantisme et tenté par l’occultisme. Mais il réagit et se veut réaliste. En France, pendant la guerre de 1914, il se croit encore athée. Mais il ne perd jamais le sens des valeurs les plus pures et il sait rester critique à l’égard de lui-même. Peu à peu, par des chemins imprévus, il redécouvre la foi en Dieu et finalement la foi au Christ.

Les œuvres de C. S. Lewis ont été traduites en plus de 40 langues et le recueil des Chroniques de Narnia s’est vendu à plus de 120 millions d’exemplaires dans le monde et continue à se vendre au rythme de plus d’un million d’exemplaires par an. Le Monde de Narnia a également été adapté à plusieurs reprises au théâtre et au cinéma.

Conversion

À la suite d’un long cheminement, qui avait commencé à la fin de ses études universitaires, Lewis se reconvertit au christianisme en 1931, sous l’influence, entre autres, de la lecture de George MacDonald et G. K. Chesterton, et de conversations avec J. R. R. Tolkien et Hugo Dyson. Il devient par la suite membre de l’Église anglicane, même s’il garde toute sa vie des idées assez éclectiques sur le plan théologique, et reste toute sa vie déçu par la piètre qualité des chants religieux et des sermons entendus à l’église. Sa conversion est décrite dans son autobiographie, Surpris par la joie – qui permet par ailleurs de connaître assez bien les premières années de sa vie. Son itinéraire spirituel est également relaté dans Le Retour du pèlerin (The Pilgrim’s Regress), une parodie du Voyage du pèlerin de John Bunyan.

Ami intime de J. R. R. Tolkien (auteur de Bilbo le Hobbit et du Seigneur des Anneaux), ils fréquentent ensemble une société littéraire qui s’appelait les « Inklings », où l’on retrouve également Owen Barfield. On y lit pour la première fois les romans de Lewis, Tolkien et de Charles Williams. Généralement, ils se rencontraient au pub Eagle and Child à Oxford et les discussions avaient lieu autour d’une bière.

Dès 1925, il enseigne à l’université d’Oxford, et préside l’Oxford Socratic Club où croyants et incroyants débattent de la validité du christianisme. Lewis intervient souvent dans ces débats.

Principales œuvres de fiction :

– La trilogie cosmique :

La trilogie cosmique, est une des œuvres fondatrices de la science-fiction, au même titre que les romans d’H. G. Wells ou d’Olaf Stapledon auxquels on l’a souvent comparée.

Un Visage pour l’éternité, un mythe réinventé, 1956

– Les chroniques de Narnia (pour l’instant non présentées ici pour l’instant, suffisamment documentées par ailleurs) :

  • Tome 1 : Le Neveu du magicien, 1955
  • Tome 2 : Le Lion, la Sorcière blanche et l’Armoire magique, 1950
  • Tome 3 : Le Cheval et son écuyer, 1954
  • Tome 4 : Le Prince Caspian, 1951
  • Tome 5 : L’Odyssée du passeur d’aurore, 1952
  • Tome 6 : Le Fauteuil d’argent, 1953
  • Tome 7 : La Dernière Bataille, 1956

On notera simplement que les tomes 3, 1 et 7 ont été écris chronologiquement en dernier. Les livres 1 et 7, racontant l’origine et la destinée de Narnia et donnant un vaste et beau cadre aux histoires qui se déroulent à Narnia.

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