Le Silmarillion

Auteur : J.R.R. Tolkien

Plusieurs éditions en français

Résumé : Les Premiers jours du Monde étaient à peine passés quand Fëanor, le plus doué des elfes, créa les trois Silmarils. Ces bijoux renfermaient la Lumière des Deux Arbres de Valinor. Morgoth, le premier Prince de la Nuit, était encore sur la Terre du Milieu, et il fut fâché d’apprendre que la Lumière allait se perpétuer. Alors il enleva les Silmarils, les fit sertir dans son diadème et garder dans la forteresse d’Angband. Les elfes prirent les armes pour reprendre les joyaux et ce fut la première de toutes les guerres. Longtemps, longtemps après, lors de la Guerre de l’Anneau, Elrond et Galadriel en parlaient encore.

Publié quatre ans après la mort de J.R.R. Tolkien (en 1973), Le Silmarillion raconte la création de l’univers du Seigneur- des Anneaux, dans des textes auxquels Tolkien travailla pendant près de soixante ans, porté par l’espoir de parvenir à achever ce récit des Jours Anciens et à le publier en même temps que Le Seigneur des Anneaux dont il forme l’arrière-plan et explique nombre d’allusions énigmatiques et fascinantes. On trouvera donc, aux côtés du Silmarillion – qui relate la lutte des Elfes et de Morgoth pour les Silmarilli, les joyaux fabriqués par Fëanor, et les conséquences dramatiques de cette guerre pour les Elfes -, un récit de la création du monde (Ainulindalë), l’histoire de la Chute de l’Ile de Nùme-nor, une description des Anneaux du Pouvoir qui éclaire directement Le Seigneur des Anneaux et de nombreuses informations sur les langues elfiques. 

Evaluation : Malgré une lecture un peu ardue, quelques raisons de lire le Silmarillion :

– le prologue (LAinulindalë), qui présente de manière poétique la création du monde et où apparaissent les premiers enjeux. Sans doute l’œuvre de Tolkien où l’on sent le plus l’arrière-plan chrétien.Dans ce texte, Dieu (Eru Ilúvatar) fait naître le monde d’une grande musique interprétée par les Ainur, êtres créés par Ilúvatar. L’harmonie est brisée lorsque Melkor, l’un des plus puissants Ainur, introduit dans la musique des éléments ne venant pas d’Eru.

– Il situe Le Seigneur des Anneaux dans une grande fresque allant de la création à l’aboutissement de la Terre du Milieu (je met volontairement aboutissement pour ne pas dévoiler la fin du livre).

– Il fait apparaître le lien entre notre monde et la Terre du Milieu.

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