George MacDonald (1824 † 1905) est un écrivain britannique et pasteur calviniste. Né dans une famille de fermiers écossais, fervent homme de foi, George MacDonald est considéré comme l’un des penseurs les plus originaux de l’époque victorienne. Son œuvre littéraire, aujourd’hui peu connue en France, a suscité l’admiration, entre autres de W. H. Auden, G. K. Chesterton et J. R. R. Tolkien. C. S. Lewis le considérait comme son « maître».
MacDonald grandit sous l’influence de l’Église congrégationnaliste, influencée par le calvinisme. Mais MacDonald ne fut jamais à l’aise avec certains aspects de la doctrine calviniste ; de fait, la légende raconte que quand la doctrine de la prédestination lui fut expliquée pour la première fois, il éclata en sanglots (bien qu’il était assuré d’être l’un des élus). Parmi ces derniers romans, comme Robert Falconer et Lilith, on perçoit un dégoût pour le fait que l’amour de l’élection divine est limité à quelques-uns et dénié à d’autres.
Ses ouvrages les plus célèbres sont Phantastes, La Princesse et le Gobelin, Au retour du vent du nord, et Lilith, tous des romans fantastiques, et des contes féériques comme La Princesse de lumière, La Clé d’or et La Femme prudente. « J’écris, non pour les enfants », écrit il, « mais pour ceux qui ont une âme d’enfant, qu’ils aient cinq, cinquante, ou soixante quinze ans. » MacDonald publia aussi des compilations de sermons, la chaire n’ayant pas été directement un lieu couronné de succès.
Sphère d’influence
MacDonald servit aussi comme mentor de Lewis Carroll (le nom d’écrivain du Révérend Charles Lutwidge Dodgson) ; suivant l’avis de MacDonald de faire lire Alice aux enfants de ce dernier, et la réception enthousiaste d’Alice au pays des merveilles par les trois jeunes filles de MacDonald, convainquirent Carroll de proposer Alice à la publication.
MacDonald connut de nombreuses personnalités littéraires de l’époque ; une photo de groupe conservée le montre en compagnie d’Alfred Tennyson, Charles Dickens, Wilkie Collins, Anthony Trollope, John Ruskin, George Henry Lewes, et William Makepeace Thackeray. Pendant son séjour en Amérique il fut ami avec Longfellow et Walt Whitman.
Héritage
Sans aucun doute, l’utilisation par MacDonald de la littérature fantastique comme moyen littéraire pour explorer la condition humaine influença grandement toute une génération d’auteurs célèbres comme C. S. Lewis (qui en fit un de ses personnages dans son livre Le Grand Divorce entre le ciel et la terre (The Great Divorce), J. R. R. Tolkien, et Madeleine L’Engle. Ses écrits sont empreints d’un exceptionnel pouvoir d’imagination, largement influencé par les Romantiques anglais et allemands. Bien qu’il se soit illustré de manière prolifique dans de nombreux autres genres littéraires c’est son statut de père du conte fantastique moderne que l’on retient aujourd’hui.
C.S. Lewis a écrit à propos de MacDonald : « La plupart des mythes se sont constitués à la préhistoire et je suppose que ce ne sont pas des créations conscientes ou individuelles. Mails il advient de temps à autre dans le monde moderne un génie, un Kafka ou un Novalis, capable d’en inventer. MacDonald est le plus grand génie de cette catégorie que je connaisse ».
Disponibles en français :
– Lilith – récit merveilleux ;
– Contes du jour et de la nuit ;
– le Cœur du Géant ;
– la Clef d’Or ;
Ouvrage important n’existant pas en français : Phantaste
Né en 1824 dans une famille de fermiers écossais, fervent homme de foi, George MacDonald est considéré comme l’un des penseurs les plus originaux de l’époque victorienne. Ses écrits sont empreints d’un exceptionnel pouvoir d’imagination, largement influencé par les Romantiques anglais et allemands. Bien qu’il se soit illustré de manière prolifique dans de nombreux autres genres littéraires c’est son statut de père du conte fantastique moderne que l’on retient aujourd’hui. En effet, George MacDonald a encouragé Lewis Carroll dans la rédaction d’Alice au Pays des Merveilles et il a eu une influence marquée sur des auteurs de contes fantastiques comme C S Lewis et J R R Tolkien. La manière dont MacDonald utilisa la littérature fantastique comme moyen littéraire pour explorer la condition humaine influença grandement toute une génération d’écrivains célèbres.